Pour une troisième année consécutive, l’école d’architecture de l’Université de Montréal a invité Alain Fournier et Éric Moutquin à donner un atelier portant sur la conception de bâtiment avec les autochtones du Québec. Les étudiants de 3e année sont ainsi guidés dans la manière d’aller à la rencontre des communautés pour découvrir les particularités de chaque culture. L’objectif est d’atteindre un niveau de compréhension et de sensibilité qui sont le prélude essentiel à un travail de co-création.

Pour les autochtones, ce dialogue n’a rien d’étrange non plus, puisque ceux-ci sont empreints d’une tradition de réciprocité. L’échange des savoir-faire respectifs enrichit la communication entre les étudiants et les communautés.

Cette année, l’atelier d’architecture se tenait (à distance bien sûr) dans la communauté innue de Uashat mak Mani-Utenam, près de Sept-Îles sur la Côte-Nord. Pour l’occasion, les étudiants ont travaillé en collaboration avec l’Institut Tshakapesh, un organisme ayant pour mission de préserver la langue et la culture innue. Le projet avait pour but de concevoir un nouveau siège social pour abriter l’Institut Tshakapesh. Cinq équipes de trois étudiants ont chacune créé leur vision du futur Institut Tshakapesh. Étudiants et membres de la communauté ont plus que jamais manifesté un extraordinaire engagement à travailler ensemble.

Dans une entrevue au réseau de télévision autochtone APTN, Alain Fournier; cofondateur et architecte principal chez EVOQ, parle de l’atelier, de sa grande passion personnelle et professionnelle pour les cultures autochtones et de ses souhaits pour l’avenir. Y apparaissent également Julia Hervieux, Innue originaire de Pessamit, designer d’intérieure chez EVOQ et Ovila Fontaine, conseiller innu à l’Institut Tshakapesh.

EVOQ prône la culture autochtone auprès d’étudiants en architecture à l’Université de Montréal

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Équipe 1
Titre : Institut Tshakapesh
Marie-Pier Bazinet
Pier-Olivier Cauchon
Mathias Madelein

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